L’oie en bagage. Mémoire d’Ajoaste-Cap-Tourmente

L’Institut des sciences de l’environnement est heureux de vous convier à une nouvelle saison des « Webinaires des jeunes chercheur.se.s de l’ISE » !  

Pour cette première rencontre de la saison, nous ouvrons grand nos portes à David Paquette-Bélanger, étudiant au doctorat interdisciplinaire en études sémiotiques, qui nous invite à réfléchir aux processus de réécriture en se replongeant dans le mémoire de maîtrise que sa mère, Francine Bélanger, a déposé en 1981 à l’Institut des sciences de l’environnement. Sa présentation « L’oie en bagage. Mémoire d’Ajoaste-Cap-Tourmente » nous appelle donc à l’exploration des humanités environnementales et à revisiter les berges du fleuve au rythme des parcours migratoires de l’oie blanche et du sentiment d’attachement que nous entretenons avec ces écosystèmes. 

📌Lieu : En ligne (Zoom)

⌚ Quand : le lundi 29 septembre 2025, 12h00-13h30

👉 Plus de détails : https://ise.uqam.ca/babillard/david-paquette-belanger-webinaires-des-jeunes-chercheur-se-s-de-lise/

👉 Inscrivez-vous : https://uqam.zoom.us/meeting/register/_ZfqSf6VRl2SQ2PD2kldUQ 

À propos du Webinaire : La thèse de David Paquette-Bélanger s’oriente autour de la réécriture du mémoire de maitrise de sa mère, Francine Bélanger, qu’elle a déposé à l’Institut des sciences de l’environnement de l’UQAM en 1981. Son mémoire, intitulé « Analyse critique de l’évolution spatiale et environnementale de la réserve de faune du Cap Tourmente », s’intéresse à l’aménagement territorial de la Réserve, à la gestion du troupeau des grandes oies blanches et à la repousse du marais à scirpe d’Amérique, qui s’étend à la zone basse des battures. Ce marais est particulièrement important lors des haltes migratoires des oies blanches, au sud du Québec.

Le geste de réécriture de David prête figure à la question de l’héritage du lieu faunique du Cap et à celle des méthodes de valorisation de l’attachement personnel pour la continuité de la nature, en prenant l’exemple concret et vécu de la relation locale à l’oie blanche. Il cherche surtout à rompre la répétition de la dissociation entre l’humain et le reste de la nature, en relevant les paradoxes de l’exclusion des pratiques humaines locales des zones naturelles et en soulignant les espaces où le déni de la dépendance (Val Plumwood) et l’objectivisme scientifique accélèrent la marchandisation du vivant.

Associée aux humanités environnementales, la thèse de David Paquette-Bélanger propose une démarche transversale, qui conjugue les études littéraires, sémiotiques et féministes (de sa perspective du fils), l’ornithologie, les sciences de l’environnement et de l’aménagement du territoire. 

À propos de David Paquette-Bélanger : David Paquette-Bélanger est étudiant au doctorat interdisciplinaire en études sémiotiques à l’Université du Québec à Montréal. Il s’intéresse aux liens familiaux qui nous unissent au territoire et aux pratiques artistiques, particulièrement la relecture et l’écriture, qui favorisent la transmission de ces liens.Il est membre-chercheur du groupe de recherche « Réécrire la forêt boréale : Pratiques collaboratives et spéculatives entre littéraires et écologistes », qui vise à dresser des ponts entre la production littéraire et la recherche en sciences de la nature. En 2023, il a représenté l’UQAM au concours Ma thèse en 180 secondes de l’Acfas.