«Développement de la syntaxe orale entre 3 et 5 ans: les effets des différentes modalités interactives» par Capucine Saulpic

Conférencière : Capucine Saulpic, doctorante à l'Université de Lille

Titre : Développement de la syntaxe orale entre 3 et 5 ans : les effets des différentes modalités interactives. 

Résumé : 

L’objectif de cette présentation est d’étudier les effets des différentes modalités interactives sur la configuration syntaxique des productions langagières d’enfants entre 3 et 5 ans au cours d’interactions duelles. Pour accéder à la littéracie, les enfants ont besoin de développer des compétences relatives au code et des compétences langagières orales, notamment des formes syntaxiques complexes. Si nous savons aujourd’hui l’importance de l’input, et notamment des reformulations et des questions, pour le développement de la phonologie, de la morphologie et du lexique, moins d’études portent sur les liens entre input et développement de la syntaxe après 4 ans. En outre, la synthèse réalisée par Rowe et Snow (2020) met en évidence l’évolution des caractéristiques étayantes en fonction de l’âge des enfants et du niveau linguistique étudié.  Dans cette présentation, nous étudierons les effets de différentes modalités d’interactions employées par les adultes (demande vs. commentaire, offre vs. reprise) sur la configuration syntaxique des productions des enfants entre 3 et 5 ans. L’objectif est double : déterminer quelles sont les stratégies étayantes sur le plan syntaxique et étudier si elles diffèrent selon l’âge des enfants. Pour cela, nous avons procédé à une analyse séquentielle des interactions permettant de déterminer si et dans quelle mesure les différentes modalités interactives influencent la configuration syntaxique des énoncés enfantins.   

Bibliographie sélective :

Bakeman, R., & Quera, V. (2011). Sequential analysis and observational methods for the behavioral sciences. Cambridge University Press. 

Canut, E. (2009). La syntaxe : Un socle indispensable à l’apprentissage du langage. Les conceptions interactionnistes de la linguistique de l’acquisition à la lumière des approches contemporaines. L’exemple de parce que. In E. Canut & M. Vertalier (Éds.), L’apprentissage du langage, une approche interactionnelle : Réflexions théoriques et pratiques de terrain : Mélanges offerts par ses collègues, ses élèves et ses amis en hommage à Laurence Lentin (p. 71‑128). l’Harmattan.  

Canut, E., Masson, C., & Husianycia, M. (2022). Impact of language-training programs on French educators’ interactions and child syntax development. Language and Education, 1‑20.  

Clark, E. V. (2003). First language acquisition. Cambridge University Press. 

Deshmukh, R. S., Zucker, T. A., Tambyraja, S. R., Pentimonti, J. M., Bowles, R. P., & Justice, L. M. (2019). Teachers’ use of questions during shared book reading : Relations to child responses. Early Childhood Research Quarterly, 49, 59‑68.  

Gallaway, C., & Richards, B. J. (Éds.). (1994). Input and interaction in language acquisition. Cambridge University Press.

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Justice, L. M., Weber, S. E., Ezell, H. K., & Bakeman, R. (2002). A Sequential Analysis of Children’s Responsiveness to Parental Print References During Shared Book-Reading Interactions. American Journal of Speech-Language Pathology, 11(1), 30.  

Rowe, M. L., & Snow, C. E. (2020). Analyzing input quality along three dimensions : Interactive, linguistic, and conceptual. Journal of Child Language, 47(1), 5‑21.  

Whitehurst, G. J., & Lonigan, C. J. (1998). Child Development and Emergent Literacy. Child Development, 69(3), 848‑872.   

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mercredi 31 janvier 2024
12 h 45 à 13 h 45

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  • Richard Compton

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