Les rencontres du labdoc: Imaginaires incarnés. Appropriations culturelles, cinéma, arts vivants.
La prochaine séance du labdoc de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) aura lieu le jeudi 20 novembre 2025, de 14h à 15h30, à l’UQAM (Pavillon Judith-Jasmin, local J-1045). La rencontre mettra en dialogue Marco Bertozzi et Daniela Sacco, auteurs du livre Imaginaires incarnés. Appropriations culturelles, cinéma, arts vivants (Immaginari incarnati. Appropriazioni culturali, cinema, arti dal vivo, Quodlibet, 2024), avec Viva Paci et Jean-Philippe Uzel (respectivement, directeurs du Laboratoire de recherche sur les pratiques audiovisuelles documentaires et du Groupe de recherche interdisciplinaire sur les affirmations autochtones contemporaines). Le théâtre, la performance, le cinéma expérimental et documentaire sont les contextes artistiques analysés dans leur ouvrage pour traverser les frontières entre l'Ancien et le Nouveau Monde. Leur regard croisé se pose sur une variété d'exemples éloquents : corps politiques, figures du réel, mémoires d'archives, incarnés sur scène ou répercutés à l'écran, décryptent des imaginaires en profonde transformation. Le Québec, laboratoire privilégié d'où observer la rencontre/collision entre les cultures, et l'Italie, port de la Méditerranée, sont les contextes géopolitiques à partir desquels développer une conscience, éthique et esthétique, des bouleversements artistiques en cours. Bertozzi et Sacco : « Le choix de mettre en parallèle des études de cas italiennes et québécoises est implicite dans notre positionnement, et dans notre désir de partager une expérience de vie et de recherche nourrie par les deux côtés de l'Atlantique. La comparaison entre ces mondes n'est pas automatique et ne peut se faire de manière abstraite, car elle exige des expériences de vie, dans ces environnements éloignés, voire inconciliables, qui restituent des sensations, des postures et des affects différents. Dans la comparaison entre les arts du spectacle et le cinéma documentaire, des éléments récurrents sautent aux yeux : parmi lesquels la valeur fondamentale de modeler de manière créative la mémoire pour relire l'histoire ». La rencontre est réalisée en partenariat avec le Groupe de recherche interdisciplinaire sur les affirmations autochtones contemporaines (GRIAAC) et le Centre interuniversitaire d'études et de recherches autochtones (CIÉRA).
